Un kebab comme solution aux problèmes de violence

Le 31/08/2014 à 11h56 - Infos Kebab

Au Royaume Uni comme en France, le kebab souffre d'une image dégradée.... il est souvent considéré outre-manche comme une simple éponge post-gueule de bois, et il est la solution favorite des binge-drinkers (adeptes des "beuveries express") pour se refaire une petite santé lorsque l'alcool fait un peu trop d'effet.

Une avocate ecossaise a réussi à retourner la situation pour transformer les défauts du kebab en qualité. En effet, Janet Hood, avocate de renom, avait comme client le gérant d'un kebab qui souhaitait ouvrir son commerce jusqu'à 2h30 du matin.

Lors de l'audience pour l'attribution de sa licence d'ouverture de nuit, elle a soutenu que le kebab était la solution à tous les problèmes liés à l'alcool, bien connus des Ecossais. L'argumentaire mis en place par l'avocat Janet Hood est assez surprenant : Le kebab, naturellement gras et calorique, aurait une fonction apaisante, car celui-ci permettrait de faire entrer l'organisme dans un état de repos, et permettrait un sommeil semi-comateux, ce qui limiteraient les comportements dangereux et violents liés à l'alcool, en particulier les violences conjugales.

Kebab avocat violences domestiques

En plus de diminuer le nombre de violences liées à la surconsommation d'alcool, il réduirait également la probabilité d'accidents domestiques : les hommes saouls n'ont plus besoin de se faire à manger à rentrant chez eux, et ne risquent plus de se brûler... 

Des arguments qui prêtent à sourire, mais l'avocate assure que "des preuves médicales nous suggèrent que manger après avoir bu mène à un état somnolent, ce qui pourait réellement permettre de réduire le nombre de violences et accidents liées à l'alcool."

Un plaidoyer déroutant mais qui a vraiment convaincu, puisque la commission qui a statué sur cette demande, a autorisé l'ouverture du kebab et lui a accordé sa licence de nuit, déclarant même sérieusement : "Nous ignorions que le kebab pouvait régler autant de problèmes..."

Une histoire incroyable, mais pourtant rapporté par le très sérieux journal britannique The Herald.