O'Kebap, la franchise Kebab nouvelle génération !

Le 22/02/2009 à 17h05 - Kebab Business

O'Kebap se veut un concept original qui révolutionne le secteur du kebab. Calqué sur les géants américains du fast-food, le concept est adapté à l'univers du Kebab: pour séduire la clientèle, le look des points de vente est étudié avec un décor soigné aux couleurs vives et chaleureuses, un mobilier design, des équipements multimédia.

Chez Ilhan Arslan, le fondateur de l'enseigne, le kebab est une tradition: son grand-père avait une échoppe en Turquie, et son père ouvre un des premiers snacks du centre ville de Metz, en 1991. Ce jeune français de 25 ans, fils de parents immigrés d'origine turque, grandit dans un quartier populaire de la ville et fait de brillantes études, poussé par son père. C'est tout naturellement, qu'après ses études en économie, il se lance à son tour dans ce business, en reprenant la petite échoppe familiale, dès 2005.

A ce moment-là, son restaurant n'a encore rien de révolutionnaire. Il travaille dur du matin au soir, prépare sa sauce blanche, ses crudités, sa viande, et sert les kebabs. En parallèle, il travaille sur son nouveau concept, le modélise, et rachète un fond de commerce attenant à son restaurant, pour s'agrandir. C'est ce jour là, le vendredi 9 Juin 2006 que O'Kebap voit le jour.

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La nécessité de proposer quelque chose de nouveau au consommateur

Ilhan nous raconte, passionnément, sa vision de l'évolution du kebab en France, et pourquoi il est convaincu d'un besoin de changement : "La démocratisation des kebabs a vraiment commencé dans les années 1994-1995, au moment où les premiers couteaux électriques et les premiers fournisseurs industriels de viandes ont fait leur apparition. Avant cette date, il n’y avait que les personnes qui coupaient le kebab à la main de façon traditionnelle avec de longs couteaux, difficiles à manier, qui pouvaient se permettre d’ouvrir des kebabs. C'étaient de véritables professionnels."

L'industrialisation du kebab a apporté selon Ilhan, de bonnes et de mauvaises choses: "le métier a pu se développer et a permis la création d'industries, de distributeurs, de restaurants, de snacks, ... des dizaines de milliers d'emplois créées à travers l'Europe. Le revers de la médaille, c'est que beaucoup de nouveaux arrivants dans le business du Kebab ont uniquement été attirés par l'aspect financier, n'ont pas appris le métier et ne viennent pas du monde de la restauration, ce qui entraine aujourd'hui des dérives très négatives pour l'image du Kebab, notamment au niveau de l'hygiène. Il suffit qu’un kebab sur 10 fasse les choses mal, pour que l’ensemble en subisse les conséquences."

Et c'est là que O'Kebap fait la différence : "La solution que j’ai trouvée pour faire fasse à la dégradation grandissante de l'image du Kebab, c’est de créer une enseigne qui serait reconnue par le client, où l'on joue la carte de la qualité, de l’hygiène, de la propreté, de la traçabilité. O'kebap donne ainsi une information au client, lorsqu’il voit la marque cela lui inspire confiance."

La franchise : dupliquer le concept dans toute la France

O'Kebap ne s'arrête pas là, puisque l'enseigne se transforme en franchise : "2009 est une année importante pour O’kebap, c’est l’année ou nous lançons réellement notre concept en franchise. On propose un concept clé en main, le ravitaillement du point de vente du franchisé est assuré par notre centrale que nous avons spécialement faite construire. Nous mettons notre système logistique au service du franchisé. Ainsi nous contrôlons la qualité des produits, nous avons une traçabilité."

Et tout semble bien fonctionner pour la marque, qui assure avoir une excellente rentabilité, et croit en son projet d'avenir sur ce marché porteur : "Notre point de vente pilote de Metz est une véritable réussite: des personnes qui ne mangeaient jamais de kebab ou qui le boudaient à cause d’une mauvaise expérience viennent chez nous avec plaisir."

Pour Ilhan, le succès ne fait aucun doute pour le kebab, "c’est un repas pratique, nourrissant, rapide, et qui rentre vraiment dans tous les budgets, même les plus serrés.". Et, il assure qu’un site comme Kebab-Frites ne peut que "faire progresser l'image du Kebab car il permet d'apporter de la transparence dans ce marché, de comparer les kebabs entre eux. Nous avions besoin en France d’une plate-forme ou l’on peut parler du kebab, de l’économie et du secteur du kebab, avec des débats, des idées, des échanges."

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