Pénurie de viande : prix du kebab en hausse ?

Le 10/05/2010 à 11h44 - Kebab Business

Le prix du Kebab pourrait connaitre prochainement une hausse significative. Une hausse qui trouve son origine dans le coût de la matière première : la viande fraiche et congelée subit actuellement une augmentation croissante de sa valeur, dûe à un début de pénurie mondiale.

Serions-nous trop nombreux sur Terre ? La demande en viande a atteint un tel niveau dans le monde, qu'aujourd'hui, les principaux producteurs ne peuvent plus faire face, et fournir suffisamment de viande à leurs clients.

L'Argentine, principal exportateur de viande bovine, connaît elle-même une pénurie de viande de qualité, qui a conduit à une hausse des prix sur son propre territoire. En conséquence, le gouvernement argentin a décidé de stopper les exportations depuis 2 semaines, afin de réduire cette augmentation, en gardant la viande produite dans son pays pour le marché local.

Les acheteurs internationaux ne peuvent donc plus s'y fournir, les conteneurs à viande ont même été retirés des bateaux et des avions. Ils doivent se tourner vers d'autres alternatives plus onéreuses, comme des producteurs du Brésil ou d'Uruguay, mais également vers les producteurs locaux de chaque pays, évidemment plus chers.

Là où la tonne de bœuf se négociait 4000 dollars la tonne il y a quelques mois, elle se négocie en ce moment à 5000 dollars, soit une hausse de prix d'environ +25% dans un laps de temps réduit.

Les économistes estiment que les intermédiaires, vers lesquels les petits producteurs de broches à Kebab se tournent, vont devoir augmenter leurs tarifs d'environ +30% comme l'explique l'un d'entre eux: "The entire world is experiencing a shortage of meat, however, and the prices of processed meat products – including hamburgers and kebab – are also expected to rise."

La véritable question va être de savoir sur qui cette hausse des prix va se répercuter. Le consommateur final du Kebab ou le fabricant de rouleaux de Döner, qui va se voir contraint de réduire ses marges ou ses coûts ? Seul l'avenir nous le dira, surveillons les prix !