Restaurant Deniz

1 avis sur ce kebab

1. 3.8

   leca.gabriel

   Le 06 Aout 2017

   Par une soirée d'août sans histoire, une météo difficilement définissable et une torpeur appelant des acides gras, j'arpentais Les-Pavillons-sous-Bois le temps d'une nuit en visite chez de la famille, en quête d'un kebab. L'objectif était autant de déguster un savoureux sandwich que de donner un surplus de souvenirs à cette journée.
   
   Malheureusement, rien, si ce n'est cette critique, n'aura permis à ce dîner d'entrer dans la légende. Malgré une bonne volonté, dont témoigne notamment une carte plus complexe qu'à l'habitude, le kebab de Deniz respecte les codes médiocres du kebab français, sans y ajouter un grain de folie. Passée la porte d'entrée, l'accueil est poli, mais tiède. Le lieu, sans supplément d'âme, laissait mon regard dans le vide, capturant mon attention par moments, de la carte très fournie à l'écran de télévision qui passait un entretien avec Usain Bolt. Qu'il me soit d'ailleurs ici permis de rendre hommage aux performances exceptionnelles de ce dernier.
   
   Après la commande d'un kebab classique, avec supplément œuf, je soupirais devant mon encaissement fait à mains nues par l'un des cuisiniers. Le sandwich entre les mains, tout m'a paru dans la norme, me laissant entrevoir pour horizon un dîner peu festif. Le pain, de bonne facture toutefois par rapport à la moyenne, était bien fourni, mais la viande, d'une couleur marron sombre n'invitait pas particulièrement au début de la dégustation. Après quelques bouchées, il a fallu me rendre à l'évidence : la viande était bien trop salée et les crudités étaient quasiment inexistantes. Est-ce la faute du supplément œuf, réduisant de fait la taille disponible ? Je n'en ai aucune idée, mais je n'ai pu que constater la douloureuse absence de cette touche de fraîcheur qui équilibre un sandwich en goût et en couleurs, d'autant plus quand la viande est bien trop salée. Les frites étaient quant à elle bien salées et au goût moyen, visiblement d'une marque largement utilisée dans le milieu, tandis que la sauce algérienne, industrielle, faisait son office.
   
   Un kebab dans la norme, mis à part une main lourde en sel, mais bien légère en crudités, et qui fait son affaire.