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4 avis sur ce kebab
Je persiste et je signe, ça avait pas de goût !
Et sans goût ça vaut ni le coup, ni le coût.
Na !
;)
je viens seulement de remarquer l'ouverture à 5h du matin... Une bonne adresse aussi pour son petit déjeuner, donc!!!
SANCAK
Oulalaaaaaa... Qu'est-ce qu'il est ronchon le Père Abdel quand il a pas eu sa dose quotidienne de gras!!!
Je m'en vais vous narrer ma (courte) version :
Oui, il y avait bien une terrasse !
Oui, celle-ci était divinement bien exposée en plein soleil, et j'ai mangé mon sandwich en chemise, manches relevées un 21 septembre à Strasbourg-Saint-Denis (et je m’en souviendrai en septembre 2010, quand un blizzard glacial soufflera et qu’on aura tout déréglé le climat et que même superyanartusbertrand dans son supercopter, il aura pas pu sauver la planète).
Mais ça, il ne le dit pas l'autre extrémiste-du-kebab-enturbanné ! Et c’est pourtant déjà un premier bon point !
De même que cette nappe en toile cirée blanche et bleue, décorée de thèmes maritimes permettait aux plus rêveurs et originaux d’entre-nous d’y voir, ici, quelques barques voguant sur la Mer Noire au gré des vents ou là, des filets de pêche byzantins remontant des jarres remplies d’or et de bernard-l’hermite… Mais bon… Croyez-vous seulement qu’ils l’ont remarquée, ces quatre morfales, les yeux rivés sur la broche de 15 kilos de barbaque? Alors… pour la poésie et la beauté du lieu on repassera ! Je vous jure, c’est pas toujours facile de faire une dégustation avec de tels complices, dont la moitié n’avaient même pas (genre c’est la première fois qu’ils mangent un grec) remarqué la serviette très professionnellement pliée sous la feuille protectrice du plateau-repas (comme dans tous les kebabs, bordel!).
Non, vraiment, je ne peux être aussi négatif que mon compère. Tenez, je ne résiste pas non plus (attention, ça balance !) à vous raconter l’épisode du sel… Effectivement, les frites n’étaient pas salées. Mais, alors qu’un seul d’entre nous venait à peine, tout en se lamentant et tirant une grimace, de croquer dans sa première pomme de terre dorée et parallélépipédique de fort belle couleur (celle de son propre plateau, hein !!? on a beau se connaître depuis parfois plus de 15 ans, c’est pas une raison pour tremper ses doigts dans le plateau des autres), un autre camarade était déjà debout,la sueur au front, rougeau et sanguin, prêt à aller réclamer son sel au cuistot en faisant scandale, et v’la ti pas qu’arrive le serveur tout sourire, apportant le 5e et dernier plateau repas, avec une salière et un « bon appétit messieurs ! ».
Relax les gars ! Comment voulez-vous apprécier son grec avec de tels énergumènes ? Oh, je ne leur en veux pas, voyez-vous. Car je sais que ce n’est pas de leur faute… Le lundi, journée tristement évocatrice du retour au boulot, de la fin du weekend et des soirées mousse du Brazil Tropical, joue à mon humble avis, un effet néfaste sur le moral de notre troupe et vient par la même occasion biaiser nos tests, car la perception qu’ils ont alors de leur goût est complètement modifiée (surtout après 48 heures de gueule de bois !).
Quant à la soi-disant insipidité du sandwich, je viens vous exposer ici ma théorie.
Certes, le pain était différent des autres kebabs je suis d'accord. J’ai même cru au début, à du pain décongelé repassé au grill (j’en ai repéré des traces sur la croûte légèrement croustillante). En tout cas, il est léger ce pain. Aérien même. Airbussien oserais-je dire… Manque de consistance, mie trop légère, on aurait dit de la brioche bien levée mais sans beurre… Et c’est çà, à mon avis ce qui nous a troublé. Et ce sera mon seul point négatif !
Car que reprocher d’autre à cet établissement?
Le manque de crudités ? Pourquoi pas, il est vrai qu’elles furent discrètes sous les petites tranches de veau grillé, mais le pain pouvait faire office de crudité tant il était léger et fade, donc c’est un faux problème !
La qualité du veau ? « Il a pas de goût » entends-je encore. « Oui, mais, tu disais ça aussi des frites y’a deux minutes pti’ malin! Et depuis que tu y as rajouté du sel, on t’entend plus car t’en as la plein la bouche ! ». Un peu gras sur la fin il est vrai, mais tout à fait normal pour un veau du quartier (c’est qu’y pas beaucoup d’espace pour les faire courir ces veaux, surtout au faubourg Saint-Denis !).
Les frites ? Sans sel, évidemment, mais c’est pour mieux nous laisser le plaisir de les saler nous-mêmes et à notre convenance (et une par une si on veut, toc!).
La sauce blanche ? Excellente ! Une vraie sauce blanche comme il se doit sans mayo, sans conservateurs, sans nicotine ni agents de texture et de saveurs.
Les locaux ? Je n'ai pas prêté attention à l'intérieur, mais la salle de dehors est nikel : deux tables sur le trottoir qui nous laissent le loisir de regarder le défilé des jupettes qui ne viendra jamais, ô grand jamais, gâcher notre plaisir ! Le soleil se projetait sur nos assiettes, comme le signe d’une autorisation divine pour la dégustation.
L’accueil ? Remarquable. Le découpeur dit bonjour, prend les commandes, apporte les plateaux, encaisse et rend DANS SON INTEGRALITE la monnaie du ticket resto et fait même surement la vaisselle (enfin yaka passer un coup d’éponge sur 5 plateaux !)
Le prix exhorbitant ? Que nenni ! On en a tout de même pas eu pour cent sacs (ah-ah, zavez vu un peu le jeu de mots avec le nom du resto , faut le faire hein ?;) ). Et ils rendent la monnaie à 100% sur les TR.
Bref, un endroit convivial, où le pain n’est pas le point fort, mais comme c’est vital pour le kebab car tout le sandwich en dépend (prise en main, croquant, saveur…) alors certains ne voient plus que ça et se mettent à crier au loup ! Pas d’affolement Mesdames, Messieurs, ce kebab est très honnête (à condition de ne pas mourrir de faim).
Car la quantité était effectivement réduite, mais ce n’est que lorsque je commençai à caller sur les cinq dernières frites que je m’en rendis compte… Et je n’ai pas eu faim de l’après-midi.
J’ai beau relire dans tous les sens la chronique d’Abdel, je ne comprends pas sa si forte déception, que je soupçonne donc d’être due, pour grande partie, au syndrome du lundi matin. Le mieux sera donc d’y retourner demain, ou un autre jour de la semaine qui ne commence pas par « L ».
En conclusion : un adresse sympathique où manger son grec sur place comme si vous aviez choisi à emporter sans en avoir les inconvénients : sandwich tiède écrabouillé, frites molles, sauce qui déborde de partout, fientes de pigeon sur les marches du square de la rue de la lune, pluie ou neige, ou pire, filles en col roulé ou en pantalon !
Et si vous n'êtes pas convaincus, allez donc au Délice Dégustation, c’est bientôt sa réouverture ! :p
Dès le début, il y avait un désaccord entre nous. Quand nous sommes sortis de notre merveilleux travail, rue d’Enghien, le groupe était divisé. Certains erraient, d’autres avaient l’audacieux espoir d’une réouverture du Délice Dégusation, d’autres enfin voulaient tenter le kebab « avec pain baguette », en face de la Poste.
L’incertitude était certaine : nous étions partagés, hésitants, déchirés.
La logistique décida pour nous. Nous étions 5, et deux poules mouillées voulaient déjeuner « à l’intérieur » pour ne pas souffrir du froid polaire de ce dernier jour d’été (il fait 23 degrés à Paris, bande de lopettes !)
Le seul établissement susceptible de nous accueillir, c’était le Restaurant Sancak, avec une charmante table au soleil, où nous nous installâmes avec un plaisir non feint. Dernier jour d’été, douceur de vivre, le moment était idéal pour découvrir un nouveau restaurant.
Certaines demoiselles promenaient leurs courtes jupes, d’autres leurs dentiers (il en faut pour tous les goûts), et la dolce vita made in Constantinople dégoulinait sur les trottoirs de Strasbourg-Saint-Denis.
Le serveur, plutôt sympa et souriant, vint prendre nos commandes. Pour moi, la routine : Grec salade tomate sauce blanche.
Assis à l’extérieur, nous n’avons pu voir l’intérieur. En revanche le tournebroche était sous mes yeux et la viande n’avait pas l’air trop grasse.
Le sandwich fut servi avec le sourire, frites bien dorées et bien droites dans une jaunitude rassurante. Premier détail qui me chiffonna : l’ensemble était vraiment riquiqui. Peu de frites, même la viande ne débordait pas outre mesure. C’est la crise ma brave dame. La sauce blanche était bien blanche et rayonnante sous le soleil de midi. Le seul détail qui me posait quelque peu problème, c’est qu’aucune odeur particulière ne venait s’échapper de mon sandwich. Ni agréable, ni désagréable, rien.
Un de mes collègues réclama du sel et je commençai à m’inquiéter.
Je goutai une frite, sans sauce.
Rien.
Aucun goût.
Aucune saveur.
Un croquant respectable, une tenue parfaite…
Mais aucun goût.
Je mis du sel comme un bourrin. Je trempais la frite dans la sauce.
Saveur timide mais immédiate : de la VRAIE sauce blanche, avec son goût si distinctif. Rien à redire de ce côté-là.
Le sandwich fut problématique dés la première bouchée. Il n’était pas mauvais, il n’était pas bon. Il n’était rien. Aucun goût notable. Le pain était moelleux, la salade bien verte. Mais AUCUNE saveur ne venait en bouche. Inquiet, je repris une bouchée. Idem. On m’aurait donné des copeaux de bois entre deux tranches d’éponge que ça aurait été pareil. Aucune odeur, aucun goût. Le sandwich le plus insipide au monde.
Je pris quelques petits morceaux de viande à part. toujours pareil. Viande convenablement grillée, pas grasse, et assez insipide pour rappeler la bière tiède au fond de la canette que l'on retrouve par hasard à côté de sa guitare de Rock BAnd au petit matin d'une nuit d'orgie.
Seule la sauce venait apporter un minimum de réalité au sandwich que je tenais entre les mains. Hormis elle, il n’y avait rien.
Le soleil brillait toujours mais le monde était désormais fade. Les jupes étaient plus longues et les vieilles étaient édentées. Je n’étais pas triste, j’étais juste surpris. Pour la toute première fois, j’avais ENCORE FAIM après un kebab.
Ce restaurant a donc mis au point une première mondiale : le Kebab-LIGHT !
Oui oui, c’est bien ça ! Le kebab sans gout identifiable, sans bien savoir si on mange du veau, du mouton, de l’otarie ou de la souris Pizza-Hutt (mais préparée Hallal, attention !).
Bref : un restaurant idéal pour tous ceux qui n’aiment pas les kebabs, car ils ne seront pas dérangés par la quantité, le gras ou le goût. Un lieu magique pour ceux qui ont la tête vide et qui comptent rester ainsi.
Un lieu dont on sort de la même manière qu’on y est entré, avec juste 5 euros de moins, une étrange langueur, et le besoin urgent d’un café serré pour se rassurer sur notre capacité à ressentir les saveurs du réel.