Thierry Ardisson ne veut plus de kebab dans son quartier

Le 31/03/2015 à 12h31 - Infos Kebab

Thierry Ardisson, célèbre présentateur télé, habite depuis une dizaine d'années dans le 1er arrondissement de Paris, rue de Rivoli. Une rue qu'il a aujourd'hui décidé de défendre, et surtout de nettoyer : « Regardez, c'est la misère », dit-il, en montrant un snack qui vend des sandwich et des kebabs... Ambiance.

« J'adore les kebabs, mais les kebabs, c'est mieux à Barbès ! »

Il a donc créé l'Association de défense des arcades Rivoli, dont le but est de sauver ce bout d'histoire de la rue de Rivoli, entre le Palais Royal et la Concorde, au nom du respect de l'architecture du XIXème siècle. Il a reçu le soutien dans son combat d'autres personnalités du quartier, notamment Marc Lavoine et et Antoine de Caunes, mais également de la Maire de Paris Anne Hidalgo.

Thierry Ardisson se dit effondré par l'état dans lequel se trouve actuellement ce trottoir du centre de Paris, et pour lui, les commerçants présents sous ces arcades ne respectent pas le lieu, et contribuent à sa dégradation en émpiétant sur le domaine public de façon exagérée : au lieu de disposer d'un tiers du trottoir comme le permet la loi, les commerçants utiliserait la moitié...

« C'est un scandale ! Les petits commerces et les fast-foods les défigurent et les propriétaires des immeubles n'entretiennent pas les trottoirs, ce qui est pourtant de leur responsabilité. Depuis peu, des kebabs commencent à s'installer. Il faut dire les choses : j'adore Barbès, mais Barbès, c'est Barbès et Rivoli, c'est Rivoli ! »



« Si on ne fait rien, ce sera kebabs et tours Eiffel de la place de la Concorde jusqu’au Louvre », s’indigne l’animateur, qui rajoute pour finir : « J'adore les kebabs, mais les kebabs, c'est mieux à Barbès ! »

« Avant, ces arcades étaient destinées aux petits marchands d’art, aux antiquaires et aux souvenirs de qualité. C’est dans cet esprit que nous voulons les faire revivre aujourd’hui ».
Pour arriver à ses fins, il compte s'appuyer sur un décret de 1852, qui interdit les commerces utilisant des fours sur cette artère.

Heureusement, le trublion du PAF toujours de noir vêtu n'en a pas seulement après les vendeurs de souvenirs et de kebabs, mais aussi après les propriétaires des lieux, qui ne contribuent pas à l'entretien de la rue selon lui, et qu'il compte trainer en justice pour les contraindre à leur obligations.

Qu'en pensez-vous ? Tous les kebabs de Paris doivent-ils se concentrer à Barbès ?